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Gianni le A
19 novembre 2008

« la pitié fait mal aussi ».

Dans mon itw je déclarais « la pitié fait mal aussi ». Bien que la journaliste n’en demanda pas plus je vais revenir sur le sujet. Il faisait suite à la réaction d’un ami qui me disait « i feel so pity for you » cette pitié me faisait mal, car il ne me comprenait pas alors que de mon côté je comprenais parfaitement bien sa presque hypersexualité. Le plus étrange est qu’il est devenu hyposexuel, et même si elle a une explication rationnelle (problèmes), j’avoue que c’est à mon tour de me sentir « so pity for him » de savoir qu’il préfère la masturbation à l’acte réel, lui qui aimait tant cela

Lorsque des amis S me disent soudainement ne plus ressentir de désir, se sentir A, je suis le premier à leur demander de s’analyser pour savoir si leur perte de libido n’est pas le signe d’une dépression ou d’autre chose d’analogue. Pas question de faire monter les chiffres des A avec des statistiques faussées. (même si annoncer des chiffres impressionnants de A serait tentant pour nous affirmer encore plus !) Non, il faut rester lucide et essayer de comprendre si notre asexualité est innée ou le résultat d’expériences de la vie (expériences pas forcément sexuelles). Je me suis souvent posé ce genre de questions, pour tenter de comprendre mon asexualité. Questions que je reposais aux Avenistes.

Ce qui est paradoxal, en ce qui me concerne, c’est que bien qu’asexuel, j’ai souvent été sollicité comme confident pour des problèmes plus ou moins graves, au point de faire parfois le rôle de sexologue lorsque je percevais où résidait le problème. Un A sexologue ! N’est-ce pas cocasse ? D’accord, les problèmes étaient souvent « psychiques » ou résultaient de choses dont j’avais entendu les explications à la radio. Mais rarement techniques  (ne me demandez pas comment bien faire l’amour !) :P

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Commentaires
C
tu dis Ce qui est paradoxal, en ce qui me concerne, c’est que bien qu’asexuel, j’ai souvent été sollicité comme confident pour des problèmes plus ou moins graves, au point de faire parfois le rôle de sexologue lorsque je percevais où résidait le problème.<br /> c'est normal : ces personnes ne sentent aucun risque, elles sentent qu'on ne va pas profiter d'elles d'une manière ou d'une autre, et en plus, pour elles, l'asexualité est un problème plus grave que le leur.
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Gianni le A
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