Sexe = pouvoir, sinon ø
Le témoignage de Francisque
C’est par la blogosphère que j’ai découvert la notion d’asexualité, notion qui me caractérise dans un sens. Je suis allé consulter les différents forums.
Intéressants.
Mais je ne m’y suis pas vraiment reconnu. Les membres sont plus adeptes du « no sex », plus résolus à ne plus pratiquer que je ne le suis.
Pratiquer ou non, m’indiffère.
En fait, pour moi, et depuis toujours, j’ai utilisé le sexe comme étant un moyen, comme un autre, de me faire apprécier, aimer, par certaines personnes, qu’importe leur sexe.
J’avais tout d’abord entendu parler, puis constaté, que l’on peut « dominer » mentalement une personne par la jouissance physique, tout en pouvant même lui procurer un sentiment amoureux de vous.
Dans ma quête d’être aimé, ou du moins apprécié, si je n’y arrive pas par ma personnalité, alors j’envisage de le faire par le sexe. Point d’attraction sexuelle à proprement parlé, juste le désir de dominer l’autre, qu’elle ou il m’aime.
Je n’ai pas la prétention d’être un amant hors paire. Il y a eu des bides retentissants, mais aussi de francs succès... Même si je ressens une certaine frustration que l’on m’aime à cause du sexe, au moins j’ai la satisfaction d’être aimé, d’avoir pu attirer l’attention sur moi, comme je le souhaitais. Parfois au-delà de mes espérances.
J’ai acquis ainsi certaines des amitiés dont je rêvais, parfois, sans avoir à perpétuer les relations intimes.
Mais ans ce but de domination de l’autre, sans ce besoin d’être « aimé », « apprécié », je ne vois aucun intérêt à pratiquer.
Je voulais apporter mon témoignage ici, pour monter un autre aspect de l’asexualité que je n’avais pas trouvé sur les forums. Mais peut-être ne me considèreront-ils pas comme un A ?