Les plaisirs
Différentes réflexions faites dernièrement sur le forum, mais aussi en dehors, que l’on pourrait résumer par [quote="NavTech"]pourquoi se priver d’un tel plaisir [/quote] m’ont fait me poser des questions sur « les plaisirs », c’est à dire de manière plus globale, et non pas lié uniquement à la sexualité.
Or, je trouve 3 catégories de plaisir : les plaisirs physiques, les plaisirs cérébraux et ceux entre les deux.
Dans les plaisirs physiques, je classerais les sens du touché [incluant donc le fameux plaisir sexuel ( même si d’autres sens entrent en jeu), mais aussi le touché des matières, des activités manuelle], du goût, et de l’odorat. Cet ensemble sensoriel étant majoritairement dominé par un plaisir physique. Ajoutons les activités physiques comme le sport.
Plaisirs cérébraux ? les plaisirs comme celui de la connaissance, de l’étude, la communication, etc. Rien qui ne soit donc « palpable »
Entre les deux, les plaisirs qui peuvent jouer à la fois sur les deux précédents, dont principalement les sens de la vue et de l’ouie. Cette troisième catégorie étant influençable par l’importance que l’on accorde aux deux autres. Des exemples pour illustrer ce que je veux dire
L’ouie : prenons par exemple un morceau de musique. Si le « plaisir physique » domine, nous allons le savourer « passivement ». Mais si le plaisir cérébral domine, nous serons tentés de dire pourquoi nous l’apprécions, de noter « la composition » : (par ex) « j’aime parce que les instruments à vents dominent les cordes mais sont égaux aux percussions »
La vue : Comme précédemment, plaisir « passif » ou « actif ». L’actif (donc cérébral) poussant plus dans les détails, et pouvant mener à peindre, photographier, sculpter, etc.
Pourquoi ces différentes catégories ? me demanderez-vous !
Simplement parce que je me suis rendu compte que les « plaisirs physiques » n’ont qu’une importance relative pour moi, voire pas du tout pour certains ! Il n’y aura que rarement un état de manque, ou de recherche de ces plaisirs (exemple : il y a un plat qui me procure un plaisir physique quasi orgasmique… Mais je n’ai pas cherché à en manger depuis 3 ans !!!)
Au contraire, les plaisirs cérébraux me sont indispensables ! Et c’est ce que j’aimais avec mon ex ! Cette complicité cérébrale ! Pourquoi perdre son temps à faire l’amour, alors que nous avions de tels échanges intellectuels ?
La notion de plaisir est donc très aléatoire !