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Gianni le A
25 novembre 2006

Les asexuels peuvent-ils quand même tomber amoureux ?

(Deux avis d'asexuels. Le premier n'ayant pas partiqué, le second oui)
 
David Jay :
 
Une relation qui n'est pas basée sur le sexe peut être tout aussi intime et intense qu'une relation centrée dessus. L'acte sexuel est une des manières d'exprimer, de partager ses sentiments avec l'être aimé, mais ce n'est sûrement pas la seule. Tout ce qui peut être inclus dans une relation sexuelle (exprimer ses sentiments, le plaisir, l'amusement, la sensation d'être proche de la personne qu'on aime, etc. ) peut aussi se retrouver dans une relation non sexuelle. Bien sûr, une relation asexuelle ne ressemblera pas nécessairement à une relation classique basée sur le sexe. Ces relations impliquent des normes sociales qui peuvent n'avoir aucune importance pour des personnes asexuelles. Par exemple, certains vont former des couples avec des personnes asexuelles ou pas, d'autres s'orienteront plutôt vers une profonde amitié. La plupart feront ce qui leur semble le mieux dans leur cas, quoi que cela puisse être.
 
Gianni :
 

Et pourquoi pas ?

L’amour est un sentiment, il vient du cœur, pas du sexe !

Me basant sur de nombreux témoignages, j’ai remarqué que beaucoup de sexuels confondaient souvent amour et désir (ou plaisir) sexuel. Il peut donc parfois être un leurre.

La sexualité est une sorte d’épice à l’amour ou inversement selon votre orientation sexuelle :

Généralement les relations sexuelles faites avec l’être aimé sont beaucoup plus intenses, car c’est un échange supplémentaire, une implication de soi à donner du plaisir à l’autre. C’est au nom de l’amour que certains asexuels peuvent être amenés à pratiquer, pour l’autre, mais en aucun cas pour eux-mêmes ! Tout le monde n’aime pas les épices, pas vrai ?

J’ai pu ainsi comparer, à titre individuel, l’intensité d’un amour platonique et d’un sexuel. Le second ne m’a rien apporté de plus. Si ! Un malaise certain lorsque les rapports étaient trop rapprochés. Probablement une sensation identique, mais inversée, au sexuel en manque ! Et même en oubliant ce sentiment de malaise, l'amour platonique avait été beaucoup plus intense.

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